EDITORIAL

EDITORIAL

Editorial – September 2021
1 Sep 2021

”Progression”, “development”, and “evolution” are all popular terms in the world of work. It is natural for employees to want clear benchmarks, that everyone can agree to, for what facilitates or obstructs career advancement. But is it really possible to reach a consensus on this point in an intergovernmental organisation like the UN, where many factors are involved?

One thing is certain: the UN does put in place a range of tools which are designed to enable the career development of its staff. However, the key question is whether these tools are sufficient to guarantee the advancement which all staff members logically aim for. There are several objective reasons to answer negatively. The first reason is the pyramid structure of the Organisation, which means that the higher up the ladder you go, the more difficult it is to find a job. It is therefore not easy, rather impossible, for all officials to be promoted to a higher grade. In addition, this pyramid structure is also unfortunately compounded in some cases by favouritism and political influence.

However, the picture is not all bad, except for those who believe that career development can only be talked about in terms of ‘promotion’. Indeed, the Organisation offers countless opportunities to develop and grow in the workplace. For example, geographical and functional mobility within the Organisation, or between Organisations of the common system, offers exciting opportunities to explore with very diverse and enriching experiences for those who are prepared. So, while working to clarify the criteria for promotion, let us grasp what is within our reach and remain proud to work for an Organisation like the United Nations, which we join first and foremost out of a commitment to its values and mission.


« Avancement », « progression », « évolution » de carrière sont tous des termes en vogue dans le monde du travail. Il est normal que les employés souhaitent que ce qui favorise ou au contraire entrave l’ascension de carrière fasse l’objet de critères clairs auxquels tout le monde puisse adhérer. Mais est-il vraiment possible de parvenir à un consensus à ce sujet dans une organisation intergouvernementale comme l’ONU où beaucoup de facteurs s’entremêlent ?

Une chose est certaine : l’ONU met en place une panoplie d’outils pour permettre le développement de carrière de son personnel. Mais la question qui se pose est de savoir si ces outils suffisent pour garantir l’avancement auquel aspirent logiquement tous les fonctionnaires. Plusieurs raisons objectives amènent à répondre par la négative. La première tient à la structure pyramidale de l’Organisation qui fait que plus on gravit les échelons, plus les postes sont rares. Il est par conséquent difficile, voire impossible, que tous les fonctionnaires aient la possibilité d’être promus à un grade supérieur. A cette structure pyramidale s’ajoutent hélas, dans certains cas, le favoritisme et les pressions politiques.

Cela dit, le tableau n’est pas noir pour autant, sauf pour ceux qui considèrent que l’on ne peut parler de développement de carrière qu’en termes de promotion. En effet, l’Organisation offre d’innombrables possibilités de se développer et s’épanouir sur le lieu de travail. Il s’agit par exemple de la mobilité géographique et fonctionnelle au sein de l’Organisation ou entre organisations du système commun qui offre des opportunités passionnantes de se confronter à des situations très diverses et enrichissantes pour ceux et celles qui sont preneurs. Alors, tout en œuvrant pour clarifier les critères à la base des promotions, ayons à cœur de saisir ce qui est à notre portée et restons fiers de travailler pour une Organisation comme l’ONU que nous rejoignons avant tout par attachement à ses valeurs et sa mission.

* Prisca Chaoui is the Editor-in-chief of UN Today.

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