EDITORIAL

EDITORIAL

Editorial – October 2023
1 Oct 2023

In 1948, three years after the United Nations was created, the Security and Safety Service (SSS) was set up at the UN headquarters in New York. Other services were subsequently set up in other locations, including: Geneva, Vienna, Nairobi, Bangkok, Beirut, Addis Ababa and Santiago.

These services were responsible for ensuring the safety and security of staff and operations at work, and for protecting delegates and visitors. Other structures have been put in place to provide security for peacekeeping and special political missions. 

But these services were not coordinated. 

An initial assessment of the system, carried out in 2003, highlighted the importance of harmonizing the operation of the various security services. Shortly afterwards, the Baghdad bombings (the first attack of this scale to target the United Nations) highlighted the lack of cohesion and coordination in matters of security. An independent panel, known as the Ahtisaari Panel, carried out a new assessment and made numerous recommendations.

Following this, a proposal was submitted to the General Assembly to strengthen the UN’s safety and security system. Resolution59/276 established the Department of Safety and Security (UNDSS) to provide “security expertise to all entities of the United Nations security management system”.

This issue of the magazine gives readers a better understanding of the role and work that the Department of Safety and Security do. It is a vital department, without which the UN could not fulfill its mandate in an increasingly complex and volatile international situation.

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En 1948, soit trois ans après la création des Nations Unies, un Service de la Sûreté et de la Sécurité a été instauré au siège de l’ONU à New York. D’autres services ont par la suite été créés dans divers lieux d’affectation dont Genève, Vienne, Nairobi, Bangkok, Beyrouth, Addis Abeba et Santiago.

Il revient à ces services de garantir la sûreté et la sécurité des membres du personnel, des opérations ayant lieu dans les lieux d’affectation et de protéger les délégués et les visiteurs. D’autres structures ont été créées pour assurer la sécurité dans le cadre des missions de maintien de la paix et de missions politiques spéciales. Cependant, ces services n’étaient pas coordonnés.

Une première évaluation de ce système, réalisée en 2003, a souligné combien il était important d’harmoniser le fonctionnement des différents services. Peu de temps après, les attentats de Bagdad, la première attaque de cette ampleur visant les Nations Unies, ont mis en lumière le manque de cohésion et de coordination en matière de sécurité. Un panel indépendant, connu sous le nom du Panel d’Ahtisaari, a mené une nouvelle évaluation et formulé de nombreuses recommandations.

Suite à cela, une proposition a été soumise à l’Assemblée générale en vue de renforcer le système de la sûreté et de la sécurité à l’ONU. C’est par le biais de la résolution 59/276 que l’Assemblée a mis en place le Département de la Sûreté et de la Sécurité avec comme mission de fournir « une expertise en matière de sécurité à toutes les entités du système de gestion de la sécurité des Nations unies ».

Ce numéro du magazine permet au lecteur de mieux comprendre le rôle et les missions qu’assume le Département de la sûreté et de la sécurité. Un département essentiel sans lequel l’ONU ne pourrait assumer son mandat compte tenu d’une situation internationale de plus en plus complexe et périlleuse.

* Prisca Chaoui is the Editor-in-chief of UN Today.

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