EDITORIAL

EDITORIAL

Editorial – November 2021
1 Nov 2021

It is difficult, if not impossible, to talk about the concept of “sustainability” today without associating it with the UN.

It all began in 1987 with the publication of the Brundtland Report by the UN World Commission on Environment and Development, chaired by Norwegian Prime Minister Gro Harlem Brundtland. This text laid the foundations for sustainable development: “a pattern of development that meets the needs of the present without compromising the ability of future generations to meet their own needs”.

More than thirty years later, the concept of sustainability has gained ground and contributed to the adoption of the Millennium Development Goals (MDGs) in 2000. The momentum created by the MDGs, which expired in 2015, led to the development of the 2030 Agenda for Sustainable Development. A roadmap for all governments, nationally and internationally, it is structured around 17 Sustainable Development Goals (SDGs), which cover virtually all societal issues.

But what about sustainability within the UN? Is our organisation implementing what it preaches externally? Is the Blue green enough? These are the questions we explore in this edition. We also look at practices in the private sector, for example at Procter & Gamble, and in the public sector in Geneva in particular.

While recognising the efforts of all stakeholders, it is clear that the results are far from satisfactory as the planet Earth is in worse shape than ever before.


Difficile aujourd’hui, voire impossible, d’évoquer le concept de “durabilité” sans l’associer à l’ONU.

Tout a commencé en 1987 avec la publication du rapport Brundtland par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’ONU, présidée par la Première ministre de Norvège Gro Harlem Brundtland. Ce texte pose les bases du développement durable : « un mode de développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».

Plus de trente ans plus tard, le concept de durabilité a gagné du terrain et contribué à l’adoption, en 2000, des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). La dynamique créée par les OMD, arrivés à expiration en 2015, a donné lieu à l’élaboration du Programme de développement durable à l’horizon 2030, l’Agenda 2030. Feuille de route pour tous les gouvernements, aux plans national et international, il s’articule autour de 17 Objectifs de développement durable (ODD), qui couvrent pratiquement toutes les questions de société.   

Mais qu’en est-il de la durabilité au sein de l’ONU ? Notre organisation met-elle en œuvre ce qu’elle prêche à l’extérieur ? Le bleu de l’ONU est-il suffisamment vert ? Ce sont ces questions que nous explorons dans cette édition. Nous nous intéressons aussi aux pratiques à l’œuvre dans le secteur privé, par exemple chez Procter & Gamble, et dans le secteur public à Genève en particulier.

Tout en reconnaissant les efforts fournis par l’ensemble des parties prenantes, il est clair que les résultats sont loin d’être satisfaisants puisque la planète terre ne s’est jamais autant mal portée.

* Prisca Chaoui is the Editor-in-chief of UN Today.

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