EDITORIAL

EDITORIAL

Editorial – June 2022
1 Jun 2022

Conferences of all kinds are at the heart of the multilateralism extolled by the United Nations and its specialized institutions.  They are generally held in the four “headquarters” cities. The United Nations Office at Geneva remains one of the main conference centres. Each year, thousands of delegates from every continent take part in negotiations on various subjects, some of which are highly sensitive such as disarmament, human rights, peace and security and development.

In this area as in so many others, the COVID-19 crisis has been a gamechanger. For example, a decade ago, holding a meeting with participants spread all over the world was unimaginable. It was equally unthinkable to organize meetings held fully online or in hybrid form, meaning both in-person and online. This change in the way of arranging and conducting conferences and meetings has made it absolutely essential to develop technologies to ensure continuity.

A legitimate question to raise is whether the cutting-edge technologies that have recently been developed make it possible to meet objectives and, if so, at what cost. In this issue of the magazine, we aim to answer that question by reviewing the outcomes of Conferencing Today & Tomorrow – 2, which was led by the Division of Conference Management at the United Nations Office at Geneva, and by reporting on the ability of conference interpreters to work when sound quality is inadequate.

One thing is sure: it will take more time to modernize multilateralism, which has never stopped advancing and developing since its birth more than 100 years ago…


Les conférences, quelle que soit leur nature, sont au cœur du multilatéralisme que prônent l’ONU et ses institutions spécialisées. Elles se tiennent en général dans les quatre villes. L’Office des Nations Unies à Genève reste l’un des principaux centres de conférence. Chaque année, des milliers de conférenciers venus de tous les continents prennent part à des  négociations sur divers sujets, dont certains hautement sensibles tels que le désarmement, les droits de l’homme, la paix et la sécurité, le développement.

Dans ce domaine comme dans tant d’autres, la crise de la COVID-19 a changé la donne.  Il y a une décennie par exemple, il était inconcevable de tenir une réunion avec des participants répartis partout dans le monde. Il était tout aussi impensable d’organiser des réunions entièrement en ligne ou hybrides, c’est-à-dire en présentiel et en ligne. Ce changement dans la manière de s’organiser et de procéder a rendu plus que nécessaire le développement des technologies de sorte de garantir la continuité des conférences et réunions.

La question que l’on est en droit de se poser est de savoir si les technologies de pointe qui ont été récemment développées permettent d’atteindre les objectifs ; et, si c’est le cas, à quel prix. C’est à cette question que ce numéro du magazine s’efforce de répondre en passant en revue les résultats du Conferencing today & tomorrow – 2 mené par la Division de la gestion des conférences à l’Office des Nations Unies à Genève ; et en faisant une mise au point sur la capacité des interprètes de conférence de travailler lorsque la qualité du son est insuffisante.

Une chose est certaine il va falloir attendre encore avant de moderniser le multilatéralisme qui n’a eu de cesse de progresser et de se transformer depuis sa naissance il y a plus de cent ans…

* Prisca Chaoui is the Editor-in-chief of UN Today.

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