It took only a short amount of time for the COVID-19 pandemic to disrupt the world of work, as working from home became widespread. This reopened the debate on the mental health and well-being of employees, including those at the UN.

This begs the question as to whether the UN, which should be a reference to the entire planet, actually cares about its staff.

The UN is well aware of the suffering of some of its employees and is mindful of the close link between well-being and performance. That’s why it developed the UN Workplace Mental Health and Well-being Strategy in 2018.

UN staff work in the field, on the front line. They have to deal with situations that are often highly challenging and stressful. This puts them under extreme pressure. They need to receive proper support. You might think that people working at headquarters are safe from all of this. They aren’t. If you are recruited on a short-term or extra budgetary contract, you can be beset by deep feelings of insecurity. Although abuses of authority, discrimination, harassment or a lack of career prospects may seem less common, they are just as real and can cause mental anguish.

In this month’s issue we have chosen to look into whether the UN is taking the right steps to ensure staff well-being. We have provided a general overview of work undertaken in this field by both the Organization and the Swiss private sector.

So far so good, things seem to be progressing in the right direction. Yet we still need to spend more time dealing with the actual causes of mental suffering. As the saying goes, prevention is better than a cure.


En peu de temps, la pandémie de la COVID-19 a bouleversé les conditions du travail, notamment avec la quasi généralisation du télétravail, et relancé le débat sur la santé mentale et le bien-être des employés, y compris au sein de l’ONU.

La question qui se pose est de savoir si l’ONU, qui devrait constituer une référence au plan mondial, veille véritablement sur son personnel ?

Alertée sur les souffrances de certains employés et consciente du lien étroit désormais établi entre bien-être et performance, l’ONU s’est dotée en 2018 d’une « Stratégie pour la santé mentale et le bien-être sur les lieux de travail ».

En première ligne, les fonctionnaires travaillant sur le terrain. Confrontés à des situations souvent très difficiles et anxiogènes, l’équilibre de certains collègues est mis à rude épreuve. D’où la nécessité de leur apporter un soutien adéquat. On pourrait penser que ceux qui travaillent au siège sont à l’abri. Ce n’est pas le cas. Être recruté sur des contrats de courte durée ou financé par des sources extrabudgétaires peut provoquer un profond sentiment d’insécurité. Moins fréquentes, mais bien réelles, les confrontations à des abus de pouvoir, de la discrimination, du harcèlement ou à un manque de perspectives de carrière peuvent être à l’origine de perturbations mentales.

Dans cette édition, nous nous sommes demandé si l’ONU prend suffisamment de mesures pour veiller au bien-être du personnel. Nous vous offrons donc un aperçu d’initiatives prises par l’organisation et par le secteur privé suisse.

S’il est clair que ce qui est entrepris est sur la bonne voie, il reste essentiel de s’attaquer davantage aux sources de souffrances mentales. Comme dit l’adage, « mieux vaut prévenir que guérir ».

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