EDITORIAL

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Editorial – April 2024
1 Apr 2024

Article 101.3 of the UN Charter of 1945 states that “the paramount consideration in the employment of the staff and in the determination of the conditions of service shall be the necessity of securing the highest standards of efficiency, competence, and integrity.” This places great emphasis on integrity as a fundamental value that UN civil servants must reflect in their work and behavior. 

Alongside others, these values were subsequently reflected in the first version of the Standards of Conduct for the International Civil Service published in 1954, without any real mechanisms to ensure they were followed in practice.

It was not until 2006 that the first Ethics Office was set up in the United Nations Secretariat, in accordance with General Assembly resolution 60/248. The role of the Ethics Office, according to its official website, is to promote an ethical organizational culture based on the UN’s core values of integrity, professionalism and respect for diversity, and the values outlined in the Standards of Conduct which include independence, loyalty, impartiality, integrity, accountability and respect for human rights. The Office is governed by the principles of independence, confidentiality, impartiality and professionalism, and is available to civil servants who require ethics related assistance.

This issue of the magazine delves into ethics in practice within the UN Secretariat with contributions from the Ethics Office. It also features interviews with Richard Messing, Founder and Executive Director of the World Ethics Organization, and with Katrina Campbell, Head of Ethics at the International Rescue Committee, providing readers with an outline of the potential future of ethics at the UN.

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La Charte des Nations adoptée en 1945 mentionne dans son article 101.3 que « la considération dominante dans le recrutement et la fixation des conditions d’emploi du personnel doit être la nécessité d’assurer à l’Organisation les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité ». L’on voit que l’accent y est mis sur l’intégrité en tant que valeur fondamentale que les fonctionnaires de l’ONU se doivent de refléter dans leur travail et attitude.

Ces valeurs, en plus d’autres aussi importantes, ont ensuite été reflétées dans la première version des Normes de conduite de la fonction publique internationale publiées en 1954 sans qu’il n’y ait un véritable mécanisme à l’interne pour en assurer le suivi dans la pratique.

Il a fallu attendre 2006 pour que le premier Bureau de la déontologie soit mis en place au niveau du Secrétariat des Nations Unies conformément à la résolution 60/248 de l’Assemblée générale. Le rôle de ce Bureau, lit-on sur son site officiel, est de promouvoir une culture fondée sur les valeurs fondamentales telle que l’intégrité, le professionnalisme et le respect de la diversité en plus des valeurs contenues dans les Normes de conduite de la fonction publique internationale à l’instar de l’indépendance, la loyauté, l’impartialité, l’intégrité, la reddition des comptes et le respect des droits de l’homme. Le Bureau est régi par des principes d’indépendance, de confidentialité, d’impartialité et de professionnalisme et est ouvert aux fonctionnaires qui ont besoin d’assistance en matière de déontologie.

Ce numéro du magazine passe en revue les aspects pratiques de la déontologie au sein du Secrétariat de l’ONU à travers des contributions du Bureau de l’Ethique, mais pas seulement. C’est ainsi que des entretiens avec Richard Messing, Fondateur et Directeur Exécutif de l’Organisation Mondiale de l’Ethique et avec Katrina Campbell, Responsable de l’Ethique à l’International Rescue Committee ouvrent les yeux du lecteur à une réalité de la déontologie que l’ONU pourra envisager d’embrasser un jour.

* Prisca Chaoui is the Editor-in-chief of UN Today.

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